La fibromyalgie, un iceberg de douleur qui vous suit telle une ombre persistante. Un calvaire invisible qui vous ronge et vous terrasse, jour après jour. Qui n’a pas envie de jeter l’éponge devant une telle souffrance ? Pourtant, même dans la tempête, il est possible de transformer positivement son regard sur la maladie.
Cet article participe au carnaval d’articles « Les Clés de la Transformation Positive », organisé par le blog CréActiv’Epanouies qui partage chaque semaine des contenus inspirants sur l’épanouissement professionnel des femmes. J’ai particulièrement apprécié sa check-list pour vivre des journées épanouissantes au travail.
Ce récit a pour but de donner de l’espoir et des clés concrètes aux personnes touchées par la fibromyalgie. Malgré la douleur, Marie, de qui je parle ici, a pu opérer une profonde transformation intérieure, celle qui lui a permis de reprendre le dessus et le cours de sa vie. Voici le témoignage de son histoire.
Le calvaire de la fibromyalgie
Tout a commencé il y a 5 ans, quand les douleurs ont fait irruption dans sa vie, sans crier gare. Elle avait 40 ans, une belle famille, un travail passionnant. Elle se sentait invincible. Puis un jour, la douleur s’est installée dans ses muscles, ses articulations. Au début, elle pensait à un simple mal de dos passager. Mais les mois ont passé, et la souffrance ne faisait qu’empirer.
Elle consultait médecin sur médecin, sans résultat. On la prenait pour une hypocondriaque, une dépressive. Pourtant, la douleur était bien réelle. Elle ne pouvait plus porter ses enfants, ni même rester assise trop longtemps. Le moindre effort aggravait les symptômes : fatigue extrême, troubles du sommeil, brouillard cérébral.
Ce n’est qu’au bout de 2 ans d’errance médicale qu’on a finalement posé le diagnostic de fibromyalgie. Son monde s’est écroulé. Comment pourrait-elle travailler, s’occuper de sa famille avec cette douleur sans nom ? Elle avais l’impression d’être prisonnière de son propre corps. Le calvaire ne faisait que commencer…
Prendre conscience de sa douleur
C’est le Dr Jeromin, médecin spécialiste, qui l’a aidé à opérer le premier pas vers la transformation positive. Il lui a expliqué l’importance d’écouter son corps et de prendre pleinement conscience de ses douleurs. Elle avait tellement nié et lutté contre la souffrance qu’elle ne savait plus l’identifier.
Progressivement, elle a appris à observer attentivement les signaux de son corps. Quelles postures aggravent les tensions ? A quel moment de la journée la fatigue s’installe ? Grâce à cette pleine conscience, elle a pu déterminer ses limites pour mieux les respecter.
Cette acceptation lui a permis de désamorcer en partie l’anxiété face à la douleur. Elle pouvait anticiper les crises, s’accorder des pauses avant l’épuisement. Bien sûr, les mauvais jours étaient encore nombreux. Mais ce premier pas vers la pleine conscience de son corps était libérateur. Il lui a redonné un sentiment de contrôle et de dignité face à la maladie.
Renouer avec l’optimisme
Après avoir accepté sa douleur, le Dr Jeromin l’a encouragée à renouer avec l’optimisme et l’espoir. La fibromyalgie l’avait plongée dans une spirale négative faite de découragement et de résignation. Elle ne croyait plus en l’avenir.
Petit à petit, elle a réappris à avoir confiance en ses capacités. Chaque petite victoire, si infime soit-elle, renforçait cette confiance. Rester debout pendant 5 minutes, lire une histoire à ses enfants… Ces micro-progrès quotidiens ravivaient sa motivation.
Le Dr Jeromin l’a aussi initiée à la visualisation positive. Allongée, les yeux fermés, elle s’imaginait guérie, retrouvant ses activités. Même si ce n’était qu’une projection mentale, cela ancra en elle l’idée que l’espoir était permis.
Grâce à ces techniques, elle a pu transformer son pessimisme en optimisme. Bien sûr la fibromyalgie était toujours là. Mais son état d’esprit face à la maladie avait radicalement changé, ouvrant la voie au reste de sa métamorphose.
Trouver le soutien des proches
Transformée intérieurement, elle a réalisé à quel point s’entourer de relations positives était essentiel pour avancer. La fibromyalgie l’avait progressivement isolée, elle ne voyait presque plus amie ni famille.
Sur les conseils du Dr Jeromin, elle a renoué contact avec ses proches. Leurs réactions furent très touchantes : tous étaient prêts à l’aider, à l’écouter sans jugement. Soutenue par ses parents, ses amies, son conjoint, elle se sentait moins seule face à l’épreuve.
Petit à petit, elle a osé leur parler ouvertement de ses douleurs, de ses besoins. Cette vulnérabilité assumée a resserré ses liens. Entourée d’ondes positives, elle passait moins de temps à ruminer sur ma maladie.
Ces relations bienveillantes l’ont aidée à persévérer dans les thérapies et à appliquer les enseignements du Dr Jeromin au quotidien. Grâce à ses proches, elle a appris à accueillir son handicap avec sérénité et même humour parfois. C’était un soutien inestimable.
Vivre en pleine conscience
Grâce à ces changements, elle pu progressivement cultiver la pleine conscience au quotidien. Le Dr Jeromin lui a appris à savourer l’instant présent, et cela même dans la douleur.
Elle prenait le temps de respirer, de sentir la vie pulser en elle. Faire le lit, se brosser les dents, cuisiner redevenaient des instants de calme, pas des corvées. Marcher cinq minutes dans la nature apaisait ses tensions. Le soir, elle remerciait son corps d’avoir tenu le coup une journée de plus.
Cet ancrage dans l’instant présent l’aidait à lâcher prise sur les ruminations, les peurs du lendemain. Elle apprenait à accueillir ses émotions sans jugement, même lors des crises. C’était un apprentissage au long cours, mais qui transformait en profondeur sa relation à la douleur.
Les clés d’une renaissance
Aujourd’hui, Marie n’est pas guérie de sa fibromyalgie, mais elle vit sereinement avec. Grâce à l’acceptation, l’optimisme, le soutien des proches et la pleine conscience, elle a opéré une véritable renaissance, passant de victime à actrice de sa vie.
Son témoignage démontre que même si la maladie ne disparaît pas, il est possible de se transformer intérieurement pour triompher de la douleur.
Merci pour ce témoignage très touchant, qui redonne de l espoir aux personnes souffrant de fibromyalgie !
Votre commentaire est très apprécié. Il est vrai que l’espoir est une force puissante, surtout face à des défis comme la fibromyalgie. Comme on dit souvent, ‘l’espoir nous fait tous vivre’. Continuons à partager nos expériences et à nous soutenir mutuellement dans ces moments difficiles.