Le rêve et la réalité
Rêve et réalité sont face à face. Dans le domaine des aspirations et des ambitions, nous nous retrouvons souvent à envisager une vie très différente de celle que nous menons actuellement. Nous aspirons au développement personnel, à la réussite et à l’épanouissement, tout en étant confrontés aux dures réalités de notre existence quotidienne. Et si nous vous disions que le gouffre qui sépare vos rêves de la réalité n’est pas insurmontable ? Et s’il existait un chemin qui vous conduirait du simple souhait à une transformation tangible ? Bienvenue dans une exploration qui vous permettra de changer votre vie pour le meilleur — où les rêves cessent d’être de simples fantaisies et deviennent le carburant qui vous propulse vers un avenir aux possibilités infinies.
Chacun d’entre nous porte en lui un kaléidoscope d’aspirations
Chacun d’entre nous porte en lui un kaléidoscope d’aspirations, de rêves qui scintillent comme des étoiles lointaines dans notre conscience. Ces rêves peuvent aller de triomphes personnels à des jalons professionnels, de relations inspirantes à des aventures qui repoussent les limites de nos zones de confort. Ils représentent les désirs qui nous chuchotent dans les moments calmes et qui allument une étincelle en nous, nous rappelant qu’il y a plus dans la vie que ce que nous vivons actuellement.
Le pas du rêve vers la réalité. Pourtant, l’idée de transformer ces rêves en réalité peut souvent sembler insurmontable. Nous sommes assaillis par les doutes, les peurs et le poids de la routine. Nous remettons en question nos capacités, nous demandant si nous avons ce qu’il faut pour combler le fossé entre ce que nous sommes et ce que nous voulons être. C’est précisément à ce moment-là que nous devons faire une pause, respirer et reconnaître que le pouvoir de changer notre vie est en nous.
S’engager sur la voie de la transformation de soi exige une compréhension profonde de nos désirs, un engagement inébranlable en faveur du développement personnel et l’audace de remettre en question nos propres limites. Il faut accepter l’inconfort, faire face à l’adversité et avoir le courage de sortir de sa zone de confort. Cela exige un profond changement d’état d’esprit, motivé par la confiance en soi et une foi inébranlable dans le potentiel illimité qui réside en chacun de nous.
Du fric au bien-être
L’idée pour cet article m’a été donnée par Ophélie Jouvenon qui anime un site qui s’appelle FRIC AU FEMININ et qui publie régulièrement des articles comme « Test IKIGAI : 3 étapes pour propulser ta valeur ! » et « Construisez-vous une vie riche ». Elle cherchait des articles qui apportent de la valeur à une personne qui souhaite changer de vie pour aller mieux.
C’est évidemment tout un programme et un rêve pour beaucoup, mais pas tout le monde le réalisera et même ceux qui s’y apprêtent n’y arrivent pas forcément toujours.
Au cours de nombreuses années de pratique médicale dans les domaines de la neurologie et de la psychiatrie avant que je me suis intéressé au traitement de la fibromyalgie, j’ai vu et accompagné beaucoup de gens et je me souviens de beaucoup de patients qui avaient justement ce rêve de « changer de vie pour aller mieux » et il y en a qui ont franchi le pas pour le faire et je vous rapporterai les résultats que je connais.
De Paris à Tahiti
Mais avant d’exposer l’histoire de mes patients, je veux évoquer l’histoire d’un peintre dont une sérigraphie a décoré pendant longtemps un des murs de mon cabinet médical : Paul Gauguin. Son aventure de « changer de vie pour aller mieux » en allant s’installer à Tahiti a occupé mon imaginaire depuis ma jeunesse, même si cela n’était pas sa biographie authentique, mais une version littéraire qui en a été inspirée. C’est le roman « The Moon and Sixpence » de William Somerset Maugham (qui a aussi été publié en français sous le titre « L’Envoûté »).
Dans le roman, c’est l’histoire d’un homme d’affaires qui à un moment critique de sa vie que certains auteurs appellent aussi « la ménopause masculine » se décide d’abandonner sa famille et son existence bourgeoise pour vivre le rêve secret de sa vie : partir à Tahiti pour peintre. Il laisse tout confort et biens matériels derrière pour entamer une existence différente dans une misère matérielle qui lui permet cependant de réaliser les chefs-d’œuvre qu’autrement le monde n’aurait jamais vus.
On peut en juger de différentes façons, mais je dirais qu’il a su réaliser son rêve.
Les destins de ceux que je connais
Le rêve devenu réalité. Comme je l’ai dit plus haut, j’ai de nombreux exemples de personnes à l’esprit qui ont franchi le pas pour « changer de vie pour aller mieux » en partant s’installer ailleurs où ils ne connaissaient personne.
Je n’arrive pas à faire de statistique précise, mais je dirais qu’approximativement un tiers d’eux est resté vivre à l’endroit de ses rêves et que les deux autres tiers sont revenus en arrière dans les trois à cinq ans qui ont suivi leur départ.
Et parmi tous ceux qui sont partis pour « changer de vie pour aller mieux », il y a un groupe particulier pour lequel cette aventure s’est souvent avérée spécialement ardue. Ce sont les personnes qui ont rêvé pendant longtemps de partir le jour qu’ils seront à la retraite.
Le défi de se réadapter à une existence différente s’avère souvent plus difficile lorsqu’on est moins jeune et qu’on a plus de mal à changer d’habitudes. En plus, beaucoup d’eux se sont acheté un logement dans une région qu’ils ne connaissaient que de leurs vacances et où la vie quotidienne s’est avérée différente de ce dont ils avaient rêvé auparavant. Et une difficulté supplémentaire qui s’y ajoute généralement et à laquelle ils n’avaient pas pensé est que les gens locaux ne vont pas les adopter aussi facilement, mais continuent généralement à les considérer comme des étrangers. Cela se produit dans le midi de la France aussi bien que dans des pays alléchants comme le Portugal ou la Thaïlande.
Un rêve qui ne résiste pas à la réalité ?
Donc même le tiers des gens de ma petite statistique personnelle qui ne sont pas rentrés au bout de 3 à 5 ans n’ont pas de garanties de se trouver bien dans leur nouveau lieu de vie qu’ils ont choisi pour « changer de vie pour aller mieux », mais cela ne veut pas dire qu’il soit impossible de l’obtenir.
Il y a forcément des gens qui y arrivent, mais il faut se rendre compte que cela ne représente pas la majorité statistique. Je suis vraiment content que Paul Gauguin l’ait fait, même si sa vie matérielle « au paradis terrestre » de Tahiti n’était certainement pas heureuse comme il l’avait espéré.
Cela me fait penser aux gens qui rêvent d’écrire des livres ou de créer des blogs sur internet pour en vivre. Il y en a qui y réussissent et nous connaissons tous leurs noms si nous nous intéressons à la matière, mais il y en a beaucoup plus d’autres qui s’y tentent sans jamais pouvoir réaliser leur rêve.
Ce sont ceux que d’autres appellent souvent les « communs des mortels ».
Bonjour Dieter, votre article me fait penser à un livre que j’ai lu en avril dernier, il m’a beaucoup fait rire : Pour amuser les coccinelles – Maurice Denuzière.
Il concerne les parisiens et la campagne. Les parisiens se plaignent du manque d’espaces verts mais vivre à la campagne n’est pas si facile.
Il s’agit d’une association intéressante qui souligne le fait que la plupart des gens ne veulent pas vraiment changer, et qui peut également expliquer pourquoi seule une minorité d’entre eux passe à l’action.
Pour ceux qui le font, le résultat est, selon mes propres statistiques que je partage dans cet article, plutôt décevant, mais il y a des exceptions, et nous espérons tous à un moment donné pouvoir être l’une de ces exceptions …
Article intéressant. Changer de vie, beaucoup en rêve. Mais la réalité est souvent moins facile pour changer sa vie. Cet article ramène une réalité de terrain intéressante. Merci de ces réflexions.
Au fond, je ne me sens pas très fière d’apporter cette « réalité du terrain » qui gâche un peu les beaux rêves dont nous avons tous besoin parfois.
Je reste persuadé qu’il y a de grandes choses que nous pouvons tous réaliser quelque part, comme Gauguin l’a fait, mais la plupart du temps nous ne sommes pas conscients des efforts et des inconvénients loin de notre zone de confort que cela nécessite généralement, et il me semble malhonnête de vendre des rêves que la plupart des gens ne parviendront pas ensuite à réaliser dans leur propre existence.
merci pour cette très belle contribution. Le changement doit avant tout venir de l’intérieur et correspondre à un réel rêve et pas à des injonctions ou à une fuite ?
très bel article !
Oui, en effet, tout ce qui vient de l’intérieur et correspond à un véritable rêve est ce que l’on appelle une motivation primaire, et celle-ci a plus de chances de réussir qu’une motivation secondaire, qui peut correspondre à une injonction ou à une fuite.
Lorsqu’il y a une motivation primaire forte, un tel changement de vie a de réelles chances de réussir, qu’il s’agisse de la création d’un nouveau mode de vie ou même de la création d’une activité professionnelle innovante comme l’Internet. Traverser un dessert pour y arriver ne pose pas de problème.
Mais il serait hypocrite de dire que tout le monde peut le faire, car en réalité c’est tout le contraire.
Je dirais « c’est aussi simple que de perdre du poids ». La recette pour maigrir est simple, et tout le monde peut la comprendre sans difficulté : maintenir notre apport calorique (par ce que nous mangeons) en dessous de ce que notre corps consomme en énergie. Mais un coup d’œil autour de nous montre que seule une minorité de personnes sait l’appliquer.
Bonjour Dieter, merci pour cet article ! Le changement demande du courage, mais l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs non plus… je pense que la clé est de suivre ses envies, mais aussi apprendre à se satisfaire de ce que l’on a !
Merci Claire de souligner l’importance du courage. Comme tu le sais sans doute, le mot courage vient du mot « cœur » et c’est ce dans quoi nous mettons notre cœur (c’est-à-dire notre volonté émotionnelle qui dépasse le raisonnement intellectuel) qui a le plus de chances de réussir.
La preuve que « l’herbe n’est pas (toujours) plus verte ailleurs » est évidente pour quiconque a eu l’occasion de prolonger son séjour dans une destination de vacances apparemment enchanteresse. Plus on vit longtemps dans un endroit que l’on qualifie d’abord de « rêve », plus on se rend compte des contraintes et des inconvénients réels qui y existent aussi, que ce soit en Thaïlande, aux Philippines, à Bali, à Cuba, aux Bahamas, etc. Je pourrais étendre cette liste à tous les endroits sur terre que j’ai pu visiter et où j’ai eu l’occasion de vivre, même si ce n’est que pour un temps limité.
Ton compromis « suivre ses envies, mais aussi apprendre à se satisfaire de ce que l’on a » ne satisfera pas tout le monde, mais il reflète une bonne dose de bon sens.
Merci pour cette article!
Au fond, j’aurais préféré donner une tournure plus positive à cet article, mais cela aurait contredit ce que j’en sais.
Changer de vie pour avoir la vie de nos rêves, c est tentant et je pense que plus le projet est préparé en avance, plus c est facile d aspirer à cette vie la…
Il est vrai que la préparation nous aide à mieux accomplir une tâche. Cela a été prouvé pour diverses activités sportives, et même pour des tâches intellectuelles telles que la rédaction de textes, la réalisation de vidéos, etc. Cependant, toutes ces préparations se font « dans l’eau », c’est-à-dire dans l’environnement et les conditions mêmes dans lesquels nous allons nous battre.
Pour le « changement de vie », la situation est souvent différente, car le jour où nous nous mettons « à l’eau » sera déjà le début du changement lui-même, et ce que nous pouvons faire à l’avance pour nous préparer se fait en grande partie « à sec ».
Ainsi, si se préparer à l’avance est une bonne idée, ses résultats sont généralement moins garantis pour les changements de vie que pour une performance sportive.
Article intéressant.
Il faut essayer et tout donner, à ce moment-là quel qu’en soit le résultat, nous pouvons être satisfaits de nos actions.
Comment savoir ce qui est pour nous si nous n’explorons pas, si nous n’analysons pas, si nous n’osons pas ?
Je suis d’accord avec cet écrit : peu réussiront. C’est ce qui fait le charme de la vie => Trouver sa zone de génie. Pour cela il faut tester, analyser, itérer, tester, analyser, itérer jusqu’à trouver ce qui nous convient vraiment.
Cela peut parfois prendre une vie, et parfois on ne trouvera jamais ce qui nous anime du plus profond de nos tripes 🙂
Si la recherche de ce qui nous anime au plus profond de nos tripes peut prendre toute une vie, sans garantie de le trouver un jour, elle doit au moins nous laisser la satisfaction d’avoir essayé ce qu’il était en notre pouvoir de faire.
Ce ne sera jamais l’approche de la majorité des gens, mais pour ceux qui se lancent, c’est la promesse d’une aventure sans pareille. Et beaucoup d’auteurs ont dit et écrit que c’est le chemin que l’on prend qui compte plus que le résultat final auquel on aspire.
Continuer à avancer vers un tel « obscur objet de nos désirs » (il y a aussi ceux qui ont parlé d’un « objet petit a »), c’est bien l’un des mystères de la vie humaine que peu de gens semblent comprendre.